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Musée d’art moderne Richard Anacréon

Musée d'art moderne Richard Anacréon
Musée d’art moderne Richard Anacréon Place de l’Isthme 50400 Granville

Musée d’art moderne Richard Anacréon
Place de l’Isthme
50400 Granville

02 33 51 02 94

Musée d’art moderne Richard Anacréon

Granville (50)

Dans les années 1980, Anacréon fait don à sa ville natale de sa collection composée d’environ 280 oeuvres d’art et de 550 éditions truffées, constituant un ensemble sans équivalent. D’illustres artistes du début du XXème siècle figurent dans cette collection : Derain, Van Dongen, Vlaminck, Utrillo, Laurencin, Signac, Friesz, Cross, Luce. Les livres sont des éditions rares et les grands noms sont nombreux : Apollinaire, Barbey d’Aurevilly, Cendrars, Cocteau, Claudel, Colette, Farrère, Duhamel, Genet, Jouhandeau, Loti, Mac Orlan, Montherlant, Suarès, Valéry. Mais plus rares encore sont les « truffes » que cachent les trois quarts d’entre eux : sous les reliures somptueuses, l’étrange libraire passa des dizaines d’années à obtenir envois et dédicaces, à glisser dessins, courriers, extraits de manuscrits relatifs au « livre-réceptacle ». Jusqu’à cette « Fin de Chéri » dans laquelle Colette écrivit de sa main les 32 pages d’un chapitre oublié par l’éditeur ! Le musée d’art moderne Richard Anacréon, aménagé dans les bâtiments de l’ancienne école Paul Bert, présente des expositions temporaires régulièrement.

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Langues parlées :

FrenchEnglish

Accessibilité :

Déficience motriceJeune public

Disponible sur place :

- Boutique- Aire de pique-nique en plein air
Vidéo présentation du musée
  • Horaires

  • Tarifs

  • Accès

  • Groupes

  • Éditions

  • Le musée

  • Horaires

    Ouverture

    Ouvert du 5 février au 13 novembre 2022.

    Du 1er juillet au 31 août : ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Fermeture billetterie à 17h30.
    Du 5 février au 31 mai et du 1er octobre au 13 novembre 2022 :
    En dehors des vacances scolaires, ouvert le vendredi, samedi et dimanche de 14h à 18h. Fermeture de la billetterie à 17h30.
    Pendant les vacances scolaires (toutes zones confondues), ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h. Fermeture de la billetterie à 17h30.
    En juin et septembre, ouvert du mardi au dimanche, de 11h à 13h et de 14h à 18h.

    Fermeture

    Fermé à partir du 13 novembre 2022 jusqu’à février 2023.

  • Tarifs

    Tarif plein

    5,50€
    Gratuit pour les - de 26 ans, les détenteurs du Pass annuel, les demandeurs d’emploi et les personnes en situation de handicap.

    Tarifs réduits

    4€

    Paiement

    Cartes bancaires, chèques, espèces

  • Accès

    Adresse

    La Haute Ville
    Place de l’Isthme
    50400 Granville

    Comment venir ?

    Par les escaliers à côté de la salle de spectacle l’Archipel
    Par la rue des juifs

  • Groupes

    Scolaires

    Les visites seront proposées, sur rendez-vous, toute l’année, de la crèche au lycée.

  • Éditions

  • Le musée

    Richard Anacréon, le donateur (1907 - 1992)

    Né en 1907 à Granville, où il décède en 1992, Richard Anacréon fait don à sa ville natale dans les années 80 de 280 œuvres d’art et de 550 livres anciens, constituant un ensemble sans équivalent, reflet de l’art de la première moitié du vingtième siècle. D’illustres artistes figurent dans cette collection : André Derain, Kees Van Dongen, Maurice de Vlaminck, Maurice Utrillo, Marie Laurencin, Paul Signac, Emile-Othon Friesz… ainsi que des écrivains : Paul Valéry, Colette, Jean Cocteau, André Suarès…
    Ouvert en 1985, le musée qui porte aujourd’hui son nom présente sa collection permanente, enrichie d’un dépôt de dix peintures appartenant au Musée National d’Art Moderne/Centre Pompidou et de prêts réguliers provenant de collections publiques ou privées à l’occasion d’expositions temporaires.

    Les collections

    L’origine de la collection : la librairie « L’Originale » à Paris
    Issu d’un milieu modeste, Richard Anacréon quitte Granville à l’âge de 17 ans pour tenter sa chance à Paris. En 1925 il rentre par hasard dans l’administration du journal Le Petit Parisien, théoriquement pour un remplacement de trois mois. Il y restera de nombreuses années, côtoyant les écrivains et les poètes de ce temps, qui y publiaient leurs écrits en feuilletons dans la presse. En 1940, la vocation du Journal vient à changer avec l’occupation allemande. C’est alors que Paul Valéry, Colette et Paul Farrère, devenus ses amis, lui conseillent de lancer sa propre entreprise. Il ouvre une librairie baptisée L’Originale en plein quartier Latin, au 22 rue de Seine et se spécialise dans la vente d’ouvrages en édition originale.
    L’Originale va devenir un lieu de passage, où de nombreux artistes aiment à s’arrêter. Son renom est en outre facilité par le triple parrainage de Paul Valéry, Colette et Claude Farrère. La librairie est de plus en plus animée et fréquentée : Marcel Jouhandeau, Léon-Paul Fargue, Maurice Utrillo, André Derain deviennent des visiteurs réguliers, auxquels s’ajouteront par la suite Blaise Cendrars et son éditeur Grasset. Le cercle s’agrandit avec Paul Claudel, Francis Carco, Jean Reverdy, Jean Genet, et Pierre Mac Orlan, pour ne citer qu’eux. Tous apprécient le bagout et les mots d’esprit du libraire.

    Des livres et des « truffes »
    Les livres qu’il vend sont des éditions rares et les auteurs qu’il soutient sont aujourd’hui illustres : Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Paul Claudel, Colette, Claude Farrère, Georges Duhamel, Jean Genet, Marcel Jouhandeau, Pierre Loti, Pierre Mac Orlan, Henry de Montherlant, André Suarès, Paul Valéry… Mais plus rares encore sont les « truffes » que cachent les trois quarts d’entre eux : sous les reliures parfois somptueuses, l’étrange libraire passa des dizaines d’années à obtenir envois et dédicaces, à glisser dessins, courriers, extraits de manuscrits relatifs au « livre-réceptacle ». Jusqu’à cette Fin de Chéri dans lequel Colette écrivit de sa main les 32 pages d’un chapitre oublié par l’éditeur !

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