Conservé par les familles, le portrait photographique se caractérise par une attitude figée, où l’enfant apparaît dans une position d’apparat. La photographie de cette fin du XIXe siècle est contrainte par la technique qui fige les poses tandis que la peinture à la même époque se libère de ces contraintes académiques, notamment grâce aux peintres de l’impressionnisme.

L’exposition fait le pont entre ces deux genres de photographie d’enfant, l’enfant photographié au sein de sa famille, à travers l’exemple d’une famille de la fin du XIXe siècle, la famille Ceccaldi, à Garches et l’enfant photographié à l’école depuis la fin du XIXe jusqu’aux années 1940, avec des incursions plus contemporaines, sorte de contre-point, où les codes de la photographie de classe sont réinventés.

4 thématiques seront abordées :

• Enfants de la Belle Epoque, portraits de famille
• Les photographies scolaires, entre portrait public et portrait intime
• A la lisière de deux mondes : le public et l’intime, le capté et l’inaccessible
• La réinvention contemporaine de la photographie scolaire

A travers le fonds photographique du Musée National de l’Education, dont celui du fonds du photographe scolaire, Tourte et Petitin, et du fonds Institut Pédagogique National (Photothèque de l’enfance et de l’adolescence), l’exposition sélectionne des clichés qui donnent à voir plusieurs aspects insolites de l’enfance et du monde scolaire.

L’exposition examine le reportage scolaire jusqu’aux visions plus contemporaines d’artistes telles celles de Jullian Germain, tout comme les photographies de classe réinventées par des élèves, aux côtés d’artistes contemporains dans le cadre de l’opération Des clics et des classes, présentée chaque année aux rencontres photographiques d’Arles.

Un aperçu des oeuvres de l’exposition à voir sur notre compte FLICKR