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Bleu profond
L’exposition offre un voyage immersif, conduisant le visiteur des rivages familiers aux profondeurs mystérieuses des fonds marins. La plongée débute devant des floraisons somptueuses : le corail rouge, né du sang de Méduse, les fonds marins éclatants peints par Redon et les paysages aquatiques envoûtants d’Hicham Berrada. À mi-chemin entre imaginaire et innovation technique, le visiteur découvre les scaphandres rudimentaires et les submersibles vus par Jules Verne et présentés à l’Exposition Universelle de 1867. Enfin, l’exposition plonge dans le royaume de l’imaginaire, peuplé de créatures mythiques.300
Du 28 juin au 21 septembre
Bleu profond
ExpositionLes Franciscaines - Deauville - Deauville (14)
L’océan révélé
L’exposition offre un voyage immersif, conduisant le visiteur des rivages familiers aux profondeurs mystérieuses des fonds marins. La plongée débute devant des floraisons somptueuses : le corail rouge, né du sang de Méduse, les fonds marins éclatants peints par Redon et les paysages aquatiques envoûtants d’Hicham Berrada. À mi-chemin entre imaginaire et innovation technique, le visiteur découvre les scaphandres rudimentaires et les submersibles vus par Jules Verne et présentés à l’Exposition Universelle de 1867. Enfin, l’exposition plonge dans le royaume de l’imaginaire, peuplé de créatures mythiques.
Tout eut lieu presque simultanément. En moins de deux cents ans, la mer dévoila une partie des secrets qu’elle avait préservés de la curiosité irrépressible de Homo sapiens. L’obscurité, les pressions gigantesques, les tempêtes, les monstres supposés, les dieux courroucés et les récits terrifiants des marins avaient retardé pendant cinquante millénaires ces révélations, mais le génie technique, l’impérieuse volonté de savoir et de pouvoir, et les richesses imaginées peut-être précipitèrent l’outrage. La géographie, les îles explorées, les terres inconnues, les navires qui sillonnaient la surface des mers, les pêches généreuses, les sondes approximatives des explorateurs… tout cela ne suffisait plus. Il fallut inventorier, mesurer, inspecter, dessiner, classifier la flore, la faune, et savoir ce qu’étaient, ce que cachaient ce bleu profond, ces gouffres inaccessibles et ces replis indécents.