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Sur le chemin de la liberté/Florence Grall
Juillet 2020, à l’heure où le monde entier est confiné, l’artiste photographe Florence Grall porte son regard sur ceux qui vivent l’enfermement au quotidien depuis des années et pour des années encore…
Dans le cadre de la convention Culture/Justice et sur la base du volontariat, un atelier photographique est proposé aux détenus du centre pénitentiaire de Condé-sur Sarthe, atelier au cours duquel l’artiste s’intéressera à la condition de ces hommes. Il ne s’agira pas de s’intéresser aux actes commis, ou pire encore de les juger à nouveau, mais tout simplement de se poser la question de la dignité humaine, des effets de la privation de liberté et de la place des émotions.
C’est donc bien de condition humaine dont traite cette exposition.
A l’initiative du FDAC Orne (Fonds départemental d’art contemporain de l’Orne)300
Du 16 septembre au 12 octobre
Sur le chemin de la liberté/Florence Grall
ExpositionTribunal judiciaire - Alençon (61)
Photographie
Juillet 2020, à l’heure où le monde entier est confiné, l’artiste photographe Florence Grall porte son regard sur ceux qui vivent l’enfermement au quotidien depuis des années et pour des années encore…
Dans le cadre de la convention Culture/Justice et sur la base du volontariat, un atelier photographique est proposé aux détenus du centre pénitentiaire de Condé-sur Sarthe, atelier au cours duquel l’artiste s’intéressera à la condition de ces hommes. Il ne s’agira pas de s’intéresser aux actes commis, ou pire encore de les juger à nouveau, mais tout simplement de se poser la question de la dignité humaine, des effets de la privation de liberté et de la place des émotions.
C’est donc bien de condition humaine dont traite cette exposition.
A l’initiative du FDAC Orne (Fonds départemental d’art contemporain de l’Orne)
Les 13 personnes qui ont participé, sont des volontaires, en chemin vers leur libération, dans une volonté de se réinsérer, purgeant une peine dans une démarche de repentir et empreints de sentiments, d’émotions, comme tout un chacun.
Le but de cette exposition est simplement de montrer, ou rappeler qu’"ils existent" et restent malgré tout, des êtres humains : ont-ils le droit à une seconde chance, regrettent-ils ? Comment peuvent-ils avancer ? Ont-ils le droit d’avoir peur, d’avoir mal ? Leur laisse-t-on le droit de changer ? Toutes ces questions permettent de démystifier, désacraliser, la place du détenu dans la société, sans le mettre en avant aucunement. Simplement se poser la question de l’Humain.
On ne naît pas criminel ou délinquant, c’est un cocktail d’événements et de situations de vie qui fait qu’un homme se retrouve derrière les barreaux. L’objectif n’est pas de provoquer de la sympathie mais de susciter au moins un peu d’empathie, non pour les hommes, mais pour leur parcours de vie et de ce qui peut-être, les a emmenés là où ils sont.
De ses rencontres avec ces 13 détenus, Florence Grall a recueilli des témoignages touchants, parfois même poignants, elle s’est alors associée en coproduction pour que cette exposition soit à la fois photographique et littéraire. Amélie Nussbaum, a donc prêté sa plume pour relever en chacune des narrations faites par Florence, un thème, une idée, une question à même de faire s’interroger le lecteur sur des notions encore plus larges. A elles deux l’ambition humble et humaniste, d’apporter la preuve de la vie partout où elle se trouve, y compris en détention.
Arrêtons et posons notre « Regard sur les émotions cachées derrière les barreaux ».