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Ukraine - Reportage photographique d’Emmanuel Ortiz
La guerre d’un siècle.
Et puis l’impensable est arrivé, les Ukrainiens ont contemplé sidérés les troupes russes pénétrer en territoire ukrainien. Il aura fallu un moment pour que que le monde réagisse. Puis l’Occident impuissant fut sonné par l’intensité de la résistance ukrainienne .
Je suis allé en Ukraine en février de cette année, conscient que nous étions bien là devant moment capital de l’Histoire. Pas le temps de chercher une commande d’un magazine, il est depuis bien longtemps impossible d’en obtenir. Pourtant Je me devais d’être là.300
Du 28 septembre 2022 au 6 novembre 2022
Ukraine - Reportage photographique d’Emmanuel...
ExpositionHôtel du département - Alençon (61)
La guerre d’un siècle.
Et puis l’impensable est arrivé, les Ukrainiens ont contemplé sidérés les troupes russes pénétrer en territoire ukrainien. Il aura fallu un moment pour que que le monde réagisse. Puis l’Occident impuissant fut sonné par l’intensité de la résistance ukrainienne .
Je suis allé en Ukraine en février de cette année, conscient que nous étions bien là devant moment capital de l’Histoire. Pas le temps de chercher une commande d’un magazine, il est depuis bien longtemps impossible d’en obtenir. Pourtant Je me devais d’être là.
J’y ai réalisé la fulgurante avancée de la technologie qui s’affrontait au maelström de la guerre. D’aucuns prenaient des photos ou filmaient avec leurs téléphones, puis mettaient ça immédiatement sur les réseaux sociaux. Ils recevaient des obus 10 minutes plus tard, car les coordonnées des images qu’ils avaient saisies avaient aussitôt été localisées par les services russes.
Une autre invasion s’est produite, celle de trois mille journalistes (TV,écrit et photojournalistes) qui ont déferlé dans les rues et sur les routes d’Ukraine. Pour mettre un peu d’ordre à tout ça, les autorités ont imposé des règles de sécurité draconiennes .
Très vite les décors ont dès lors changé, prenant des airs de camp retranché, de mauvais film fait à la va-vite.
Les volontaires ont surgi de toutes parts, alors qu’une grande partie de la population fuyait désespérément le feu de la guerre, les hommes de 18 à 60 ans ayant été interdits de quitter le territoire.
Le réseau ferroviaire tournait à plein régime, dans tous les sens, alors que l’Histoire commençait à trouver les mots pour s’écrire.